L'expérience du riz

23/12/2021

A gauche le pot témoin, à droite le pot sur lequel on a seulement écrit "merci"

Pour reproduire l'expérience d'Emoto, une mère de famille japonaise a placé du riz cuit dans deux bocaux, elle a marqué sur l'un "je t'aime" et sur l'autre "je te déteste", et elle a répété ces mots au riz pendant deux semaines. Le riz ayant reçu les mots "je t'aime" est resté blanc et s'est bien conservé, le riz contenu dans l'autre pot est devenu noir et a moisi.

Cette expérience est facilement reproductible, à condition de stériliser les pots, de les placer dans le noir, et de leur parler avec conviction. Au bout de quinze jours, la différence est nettement visible entre le riz à qui on a dit "merci" et un pot témoin où le riz est laissé à moisir normalement. Le même résultat apparaît en écrivant seulement le mot "merci" sur le pot. Il est aussi possible de focaliser pendant une minute les pensées "je t'aime" sur un pot et "je vais te tuer" sur l'autre, pour qu'apparaisse une différence très nette, qui continue de s'accentuer après les 15 jours de l'expérience. Cette simple expérience du riz, reproductible à loisir par chacun, est un moyen simple de constater l'influence de l'esprit sur la matière.

La conscience influence le vivant et la matière

L'influence de la conscience sur le vivant semble déjà bien établie, comme le montre par exemple la production incroyable de végétaux obtenue dans les jardins de Findhorn, en Ecosse, ou par Don José Carmen, "l'homme qui parle avec les plantes". Et plusieurs phénomènes, comme les transmutations biologiques étudiées par Louis-Corentin Kervran, les protéodies de Joël Sternheimer, ou encore les soins par le magnétisme, laissent penser que les mécanismes du vivant sont intimement liés à l'énergie.

Mais il semble que la conscience et la vie ne découlent pas de la matière comme le suggèrent les expériences de mort temporaire rapportées par Jean-Jacques Charbonier, pour qui la preuve scientifique est établie que "la conscience n'est pas sécrétée par le cerveau comme le foie sécrète la bile ».

L'activité autonome, intelligente et déterminée d'une cellule vivante montre qu'elle possède une forme de conscience. La membrane de la cellule, formée de molécules apparemment inertes, fait elle aussi preuve d'une activité déterminée et intelligente, en ne laissant entrer que les molécules utiles à la cellule, et en ne laissant sortir que les déchets.

Cette activité intentionnelle se produit dans des milliards de situations différentes, de façon régulière et adaptée à l'activité de la cellule. L'activité de la membrane cellulaire montre que les molécules qui la composent possèdent, à travers l'intelligence de leurs propriétés et de leurs activités, une conscience. Que penser alors des atomes qui les constituent, des énergies électriques et magnétiques qui leur ont donné naissance, et du "vide apparent" de l'effet Casimir d'où ces énergies proviennent ? Sont-ils, eux aussi, conscients ? Tout serait  alors baigné de conscience, et le monde visible de la matière manifesterait l'intelligence et l'intentionnalité de cette conscience. Cette notion d'une grande conscience, d'ou émanerait le monde matériel, rappelle le Dieu créateur de l'évangile de Jean, Verbe au commencement de tout, qui est vie et lumière. Ce concept se retrouve aussi dans le Brahman des hindous, âme universelle, conscience présente en tout et qui sous-tend le cosmos, ou encore dans le Tao des chinois, "mère du Monde", principe qui engendre et qui inonde toutes choses créées.

Le lien entre matière et conscience, que Masaru Emoto a exploré dans ses expériences, montre que réconcilier science et spiritualité est possible, et même souhaitable. Nos pensées et nos émotions influencent le monde bien plus que nous le croyons, l'expérience du riz permet à chacun de le vérifier. Ce qui est à l'extérieur est comme ce qui est à  l'intérieur, pourrait dire la Table d'Emeraude. L'état préoccupant tant de l'environnement que de la santé de l'homme moderne, majoritairement coupé de la dimension spirituelle, laisse penser qu'il serait bénéfique de dépasser le tabou posé sur Dieu, et de se réconcilier avec ce concept d'une conscience universelle intelligente et aimante, qui engendre et aimante, qui engendre et traverse toutes choses.                      

(Publié dans le magasine Biocontact 10/2015)

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